Biographie

Guy Bouton est né le 14 décembre 1947 à Valignat, en Bourbonnais. D'abord collégien à Varennes-sur-Allier, lycéen à Vichy puis Riom, où il obtient le bac philo, il entre ensuite à l'Université de Clermont-Ferrand où il obtient le diplôme de Lettres Modernes. C'est là qu'il rencontre Roger Quilliot, alors maître assistant, spécialiste d'Albert Camus, bientôt maire et futur ministre de François Mitterrand.

Cependant, ses études en Licence sont rapidement contrariées par les "événements" de mai 1968, auxquels il participe activement, puis par le mouvement maoïste, le militantisme auprès des "petits paysans", et l'établissement en usine à Clermont.

Après ce déraillement, il ne reprendra jamais ses études de Lettres, mais n'oubliera pas Roger Quilliot, ni Clermont, ni surtout son envie d'écrire qui ne l'a jamais quittée : poèsies publiées alors qu'il a 18 ans, dans les anthologies des Poètes de France et des Poètes du terroir (Editions de la Revue Moderne) en 1966, pièces de théâtre (Le Drac), chansons, nouvelles. Mais il n'a jamais souhaité passer son temps à ferrailler pour devenir officiellement "écrivain".

Il reste pourtant fasciné par cette période (1945 / 2005) qu'il a vécue avec passion. C'est alors qu'il découvre Claire, l'épouse de Roger Quilliot, à travers leurs Mémoires et leur destin peu commun. Ils avaient décidé de mourir ensemble après une vie d'amour, afin de ne pas céder à la maladie, ne pas déchoir. Lui, l'ami de Pierre Bérégovoy, avait écrit sur le suicide de Roger Salengro (L'homme sur le pavois), et elle sur celui de Primo Levi. Mais elle avait "manqué l'avion"...

Aujourd'hui Guy Bouton revient enfin avec ce livre, Une histoire d'amour (1945-2005) qu'il a mûri pendant la pandémie en relisant d'ailleurs La Peste d'Albert Camus et L'Etranger. Vous retrouverez dans ces pages des personnages que vous avez évidemment connus. Mais c'est en particulier au prêtre-ouvrier Jean Lajonchère que Guy Bouton tenait à rendre hommage, au côté de Claire et Roger. Vous y rencontrerez aussi l'absurde, évidemment...

 

 

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